🧠 Pourquoi « je ne veux plus… » ne suffit pas (et parfois empire les choses)
- Olivier COULY
- 22 mai
- 2 min de lecture

Notre inconscient fonctionne par images, ressentis, répétitions émotionnelles.
Quand vous dites :
« Je ne veux plus boire »ou« Je ne veux pas perdre mes moyens à l’oral »ou encore« Il faut que j’arrête de grignoter »
... vous croyez vous motiver. Mais votre inconscient, lui, retient d’abord ce que vous évoquez :
L’alcool
Le trac
Le sucre
La peur (une phobie)
L’échec
Comment le cerveau traite ces notions ?
Le cerveau rationnel (conscient) comprend très bien la négation. Il peut traiter :
« Je ne veux pas paniquer » → donc je reste calme.
Mais le cerveau émotionnel (inconscient), lui, associe très vite des images mentales aux mots forts. Il entend « panique », « oubli », « échec », avant même d’intégrer le « ne pas ».
C’est pourquoi, même quand on nie une image mentale négative, on l’active d’abord.
🔄 Exemple 1 : Perte de moyens à l’oral
✘ « Je ne veux pas perdre mes moyens » 🧠 → Votre inconscient entend : « perte de moyens » + « situation stressante » 💥 Résultat : votre système nerveux anticipe le danger, pas la performance.
✅ Meilleure alternative :
✔️ « Je respire, je garde mon calme et je m’exprime avec clarté. »
🍷 Exemple 2 : Sevrage d’alcool
✘ « Je ne veux plus boire » 🧠 → Image mentale de l’alcool, activation des circuits de l’envie, du manque, voire du plaisir. Vous pensez à boire… pour ne pas boire.
✅ Meilleure alternative :
✔️ « Je choisis la clarté, la liberté et la maîtrise de moi. »
🍩 Exemple 3 : Sucre ou grignotage compulsif
✘ « Il faut que j’arrête les gâteaux » ➡️ Votre cerveau visualise… un plateau de gâteaux. Et vous vous épuisez à lutter contre votre propre image mentale.
✅ Alternative plus efficace :
✔️ « J’aime me sentir léger, plein d’énergie, après un repas sain. »
🧠 Conclusion :
Quand vous dites « je ne veux plus X », ➡️ Vous parlez à votre conscience,… mais vous activez X dans votre inconscient.
🗝️ Clé de transformation :
Arrêtez de nommer ce que vous fuyez.
Commencez à décrire ce que vous choisissez.
Exemple : Vous n’avez pas à combattre l’ombre (négation !). Mettez la lumière sur ce que vous voulez vraiment vivre.
➡️ Cette tournure contient une négation grammaticale ("n’avez pas à…")
Mais son effet mental est adouci, voire neutralisé, car l’image active est immédiatement positive : mettre la lumière.
Une négation qui nomme ce qu’on veut éviter sans alternative claire renforce le problème.
Une négation qui libère une tension et oriente vers une solution peut au contraire avoir un effet apaisant et motivant.
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