Quel a été mon parcours pour devenir hypnothérapeute ?
- Olivier COULY
- 31 oct.
- 3 min de lecture

Une aventure humaine, professionnelle et profondément cohérente
Quand on se penche sur le métier d’hypnothérapeute, on découvre vite un univers aussi passionnant que… déroutant. Passionnant, parce que l’hypnose est un outil extraordinaire pour accompagner le changement. Déroutant, parce qu’en France, le métier n’est pas encore réglementé, et qu’il existe aujourd’hui des formations sérieuses… et d’autres beaucoup moins.
On trouve ainsi des formations destinées aux professionnels de santé, certains Diplômes Universitaires (DU) très solides, mais aussi, pour le grand public et les accompagnants non médicaux, des cursus de qualité très variable. D’où l’importance, avant de se lancer, de bien se renseigner sur la philosophie, la durée, la pédagogie et le sérieux de l’école choisie.
Un parcours qui s’est construit avec le temps
Avant de me tourner vers l’hypnose, j’ai exercé plusieurs métiers autour de la relation, du commerce, du marketing, du management et du coaching de dirigeants. Ces expériences m’ont profondément appris à écouter, comprendre, motiver, accompagner. Mais il me manquait une dimension essentielle : celle du changement intérieur durable.
C’est en 2016 que j’ai commencé à explorer cette voie, d’abord par une formation en Programmation Neuro-Linguistique (PNL). L’école que j’avais choisie — l’IFHE, Institut Français d’Hypnose Humaniste et Ericksonienne, proposait également un cursus complet en Hypnose Ericksonienne.
Pourquoi l’IFHE ?
Parce que j’y ai trouvé du sérieux, de la rigueur, et des formateurs d’une grande qualité humaine et professionnelle. Leur approche ne promettait pas des miracles en trois week-ends, mais un véritable parcours d’apprentissage, progressif et exigeant, qui s’est étalé sur plus de quatre années.
Ce parcours m’a conduit à obtenir les diplômes de :
Maître Praticien en PNL,
Maître Praticien en Hypnose Ericksonienne, avec un mémoire de fin d’études remis en 2021.
Plus qu’une technique : une révélation
Au fil de ces années, j’ai découvert bien plus que ce que j’étais venu chercher. L’hypnose Ericksonienne m’a ouvert à une compréhension fine de nos programmes internes, de la façon dont nos pensées, nos émotions et nos comportements s’influencent mutuellement. Elle m’a surtout appris qu’un changement durable vient toujours de l’intérieur, quand on aide la personne à retrouver ses propres ressources.
Une curiosité sans fin
Ce chemin m’a donné envie d’aller encore plus loin :
me former au coaching en nutrition, pour explorer le lien fort entre émotions et alimentation,
me spécialiser dans la gestion des traumatismes avec la méthode RITMO (inspirée de l’EMDR),
et approfondir la recherche, l’écriture et la transmission à travers mes articles, livres et même une bande dessinée consacrée à l’autohypnose.
Devenir hypnothérapeute : une démarche exigeante
Devenir hypnothérapeute, ce n’est pas s’improviser praticien après une formation express. C’est un chemin de motivation, de cohérence et de sens. C’est une responsabilité : celle d’accompagner des personnes qui nous font confiance dans leurs moments de fragilité ou de transformation.
C’est pourquoi, si vous cherchez un praticien, soyez exigeant. Demandez lui d’où il vient, quelle formation il a suivie, combien de temps, auprès de qui. Car c’est la qualité du parcours, la profondeur de l’expérience et la sincérité de la démarche qui feront toute la différence.
En conclusion
Je n’ai pas “changé de métier” : j’ai simplement continué à évoluer, à relier mes expériences passées à une nouvelle forme d’accompagnement plus humaine, plus subtile, plus respectueuse.
Et j’en suis convaincu : il n’est jamais trop tard pour apprendre, découvrir et se réinventer, surtout quand c’est pour aider les autres à faire de même.



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