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Une thérapie brève doit être… brève !

Photo du rédacteur: Olivier COULYOlivier COULY
thérapie brève

L’hypnose ericksonienne, comme toutes les thérapies brèves, porte bien son

nom : elle est censée être efficace en quelques séances seulement. Pourtant, il arrive que certains thérapeutes prolongent indéfiniment l’accompagnement, non par nécessité, mais par intérêt économique. Il est donc essentiel de rappeler un principe fondamental : une thérapie brève doit rester brève.


Que signifie "thérapie brève" ?

En général, une thérapie brève ne dépasse pas cinq séances, même pour des problématiques complexes comme la perte de poids ou des symptômes bien ancrés. Parfois, une seule séance peut suffire. Bien sûr, chaque personne est unique, et certains cas peuvent nécessiter un suivi plus long, mais l’objectif reste toujours de permettre au patient d’avancer rapidement et en toute autonomie.


Contrairement aux thérapies analytiques qui peuvent durer plusieurs mois voire années, une thérapie brève vise un soulagement rapide des symptômes. En moyenne :

  • 1 à 3 séances suffisent pour traiter des problématiques simples (gestion du stress, confiance en soi, phobies ponctuelles).

  • 3 à 5 séances sont recommandées pour des troubles plus profonds (perte de poids, addictions, anxiété chronique).

  • Parfois, une seule séance peut suffire pour des problématiques spécifiques (arrêt du tabac, peur d’un événement précis).


Quand la durée devient suspecte

Si un thérapeute vous propose un nombre de séances sans fin, sans amélioration tangible, il y a lieu de s’interroger. Un praticien compétent sait poser un cadre clair dès le départ et expliquer ce que vous pouvez attendre en termes de progrès.


Un bon thérapeute doit être :

Honnête : Il fixe des objectifs réalistes et ne promet pas de miracles.

Compétent : Il adapte son approche à chaque patient et sait quand arrêter la thérapie.

Éthique : Il ne pousse pas à la consommation de séances inutiles.

À l’inverse, un thérapeute qui allonge la durée du suivi uniquement pour rentabiliser son activité ne respecte pas le contrat tacite entre lui et son patient.


Un suivi oui, mais à la demande du patient

Une thérapie brève ne signifie pas qu’on ferme la porte à jamais ! Il est tout à fait normal qu’un patient ressente le besoin d’un retour en séance, que ce soit après quelques mois ou années. Mais ce suivi doit être une démarche personnelle du patient, non une incitation déguisée du thérapeute.


Faites preuve de discernement

Si vous cherchez un hypnothérapeute, posez lui des questions sur sa manière de travailler. Demandez lui combien de séances sont généralement nécessaires et soyez attentif à ses réponses. Un thérapeute sérieux vous proposera un cadre clair, sans engagement forcé.


L’hypnose est un formidable outil de changement, mais elle doit être pratiquée dans une démarche respectueuse du patient et de son autonomie. Alors, si on vous propose une "thérapie brève" qui dure des mois… méfiance !


Votre inconscient sait ce qui est bon pour vous.


Faites confiance, et choisissez un praticien qui respecte réellement votre besoin de changement.

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