Une étude menée par une équipe de l'Inserm, publiée dans la revue Nutrients, a montré qu'une consommation élevée d'aliments ultra-transformés est associée à un risque accru de récurrence de symptômes dépressifs.
L'étude a porté sur 4 554 participants à la cohorte Whitehall II, une cohorte britannique de fonctionnaires âgés de 35 à 55 ans. Les participants ont été suivis pendant 13 ans, au cours desquels leurs symptômes dépressifs ont été évalués à quatre reprises.
La consommation d'aliments ultra-transformés a été estimée à partir d'auto-questionnaires alimentaires. Les participants ont été répartis en cinq groupes selon leur niveau de consommation d'aliments ultra-transformés, le groupe le plus élevé consommant un tiers de ses apports quotidiens en aliments ultra-transformés.
Les résultats de l'étude ont montré que les participants qui consommaient le plus d'aliments ultra-transformés avaient 30 % de risque supplémentaire de présenter des épisodes de symptômes dépressifs récurrents, par comparaison avec les participants qui consommaient le moins d'aliments transformés.
Cette association était indépendante des facteurs sociodémographiques, des habitudes de vie ou de la santé globale des individus.
Les auteurs de l'étude suggèrent que les mécanismes biologiques sous-jacents à cette association pourraient inclure le stress oxydatif, l'inflammation, la modification du microbiote intestinal ou encore l'expression du génome.
Ils concluent que ces résultats soulignent l'importance de limiter la consommation d'aliments ultra-transformés pour améliorer la santé mentale.
Données chiffrées
L'étude a porté sur 4 554 participants à la cohorte Whitehall II, une cohorte britannique de fonctionnaires âgés de 35 à 55 ans.
Les participants ont été suivis pendant 13 ans, au cours desquels leurs symptômes dépressifs ont été évalués à quatre reprises.
La consommation d'aliments transformés a été estimée à partir d'auto-questionnaires alimentaires.
Les participants ont été répartis en cinq groupes selon leur niveau de consommation d'aliments ultra-transformés, le groupe le plus élevé consommant un tiers de ses apports quotidiens en aliments ultra-transformés.
Les résultats de l'étude ont montré que les participants qui consommaient le plus d'aliments ultra-transformés avaient 30 % de risque supplémentaire de présenter des épisodes de symptômes dépressifs récurrents, par comparaison avec les participants qui consommaient le moins d'aliments ultra-transformés.
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